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Libé tout en BD

Colère des agriculteurs : la Coordination rurale est-elle d’extrême droite ?

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Issue d’une scission en 1991 avec la FNSEA, jugée trop proche du pouvoir, l’organisation milite pour la préférence communautaire mais refuse toute étiquette politique. Les chercheurs, eux, mettent en garde contre tout classement hâtif du syndicat.
Dessin de Luz. Dernier album paru : «Testosterror» (Albin Michel). (Luz/Libération)
publié le 25 janvier 2024 à 7h19

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 25 janvier.

Département parmi les plus en pointe dans le mouvement paysan actuel, le Lot-et-Garonne est aussi l’un des fiefs de la Coordination rurale (CR). Aux dernières élections des chambres d’agriculture, en 2019, l’organisation syndicale née en 1991 dans le Gers a recueilli 60 % des voix. Le plus gros score parmi les trois départements en France où elle a remporté les élections (avec la Vienne et la Haute-Vienne), en restant 2e organisation au plan national (20 % des voix), loin derrière l’historique Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et ses 60 %.

Or à la tête de cette chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, c’est un personnage déjà bien connu des médias qui officie : Serge Bousquet-Cassagne. Un fort en gueule que