Avec plus de cinq mois de retard, la nomination de la députée écologiste Dominique Voynet au sein du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) agite la classe politique française. Des bancs macronistes jusqu’à ceux du Rassemblement national, plusieurs députés s’insurgent de voir l’ancienne ministre de l’Environnement de Lionel Jospin arriver à ce poste, en raison de son engagement politique contre l’utilisation de l’énergie nucléaire en France.
Créé par une loi de 2006, le HCTISN est un comité constitué d’une soixantaine de membres, parmi lesquels deux députés et deux sénateurs, ainsi que des représentants d’associations environnementales (comme Greenpeace), de commissions locales d’information, d’exploitants du secteur, de syndicats, de scientifiques et d’experts, ainsi que de représentants de l’Autorité de sûreté nucléaire, des services de l’Etat concernés et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Il a pour mission de rendre l’information sur la sécurité nucléaire accessible à tous. Il veille à «prop