Question posée par Marion le 10 janvier 2022,
La primaire populaire fait plus parler d’elle que de ses candidats. Alors que les médias français rapportent chaque jour les tergiversations des personnalités politiques de gauche à l’idée de se soumettre, ou non, au vote de leurs électeurs, vous nous interrogez sur le financement de cette primaire. Suite à la publication d’un portrait consacré à ses deux fondateurs, Mathilde Imer et Samuel Grzybowski, dans le Monde, une information a en effet particulièrement fait réagir les réseaux sociaux : «Les deux trentenaires sont salariés de “2022 ou jamais”, l’association qui héberge la primaire populaire. Financée surtout par des dons, elle emploie en tout 18 équivalents temps plein.»
La #PrimairePopulaire salarie 18 équivalents temps plein. Cela représente une masse financière énorme.
— Alexandre C. (@A_V_Cailleteau) January 10, 2022
Puisque ce groupe s'amuse à brouiller le débat de la présidentielle, j'espère que la @cnccfp_officiel leur demandera des comptes comme à toute organisation politique. pic.twitter.com/JhJSHCbRhO
885 306 euros levés
Contacté par CheckNews, Théo Ribière, le responsable administratif et financier de la primaire populaire, détaille : «Nous avons bien 18 équivalents temps plein (ETP) : huit salariés et salariées, sept en statut auto-entrepreneur et trois stagiaires. Ces derniers sont gratifiés au minimum légal. Pour les autres, le plus haut salaire est de 2 100 euros net et le plus bas, de 1 600 euros net.» Cette équipe rémunérée est complétée par un escadron de 50 bénévoles permanents, travaillant entre dix et vingt-cinq heures par semaine. Ce qui explique pourquoi l’or