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Comment se porte financièrement l’assurance chômage, que Gabriel Attal veut à nouveau réformer ?

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Le Premier ministre devrait confirmer, ce soir sur TF1, sa volonté de réviser les règles d’indemnisations des chômeurs. Le régime affiche pourtant des comptes dans le vert.
Gabriel Attal, à Matignon (Paris), le 21 février 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 27 mars 2024 à 19h12

Haro sur l’assurance chômage. La dernière réforme sur le sujet, réduisant la durée d’indemnisation, est appliquée depuis à peine plus d’un an que le gouvernement met à nouveau la pression sur les syndicats et le patronat, gestionnaires du régime. Lors de son intervention ce soir sur TF1, Gabriel Attal pourrait demander aux partenaires sociaux de nouvelles mesures d’économies.

«Ralentissement économique»

Mardi à l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait encore insisté sur la nécessité d’une énième réforme, avec comme argument la hausse du taux d’emploi : «La réalité, c’est qu’il y a un ralentissement économique, que face à ça il faut une très grande rigueur dans les choix que nous faisons. […] Nous allons poursuivre sur cette voie de rigueur et de responsabilité, avec toujours un fil rouge, celui du travail, parce que si nous avions le même taux d’emploi que nos voisins allemands, nous aurions beaucoup moins de problèmes avec nos finances publiques, car nous aurions des recettes fiscales et sociales plus importantes. Donc la ligne directrice que nous devons poursuivre, […] c’est la réforme de l’assurance chômage, parce que plus nous avo