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Comment une mère franco-libanaise a-t-elle pu être privée de sa fille de 7 ans ?

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Une mère se bat pour retrouver sa fille que son père n’a pas remise comme prévu à l’issue de ses vacances au Liban. Du côté de la justice française, les recherches ont été suspendues. Au Liban, les lois religieuses favorisent les pères.
Une manifestation devant le Haut Conseil chiite du Liban pour demander aux religieux d'augmenter l'âge auquel la garde des enfants pour les couples divorcés peut être attribuée à la mère, à Beyrouth, en mars 2017. (Anwar Amro /AFP)
publié le 29 septembre 2023 à 9h46

Question posée par Marine, le 24 septembre.

Bonjour,

Vous avez saisi CheckNews au sujet d’une information circulant dans l’école de votre enfant, en banlieue parisienne, où Sally, une petite fille franco-libanaise de 7 ans, n’aurait pas fait sa rentrée des classes début septembre. Sur les réseaux sociaux, sa mère a publié un appel à l’aide, jusqu’ici peu relayé. Le 22 septembre, Azary Abboud écrit ainsi sur Facebook : «Il y a 49 jours, mon petit ange a été enlevé par son père.» Et de détailler ensuite comment Sally n’est jamais revenue de ses vacances passées au Liban, dans la famille paternelle, dans le cadre d’un droit de visite et d’hébergement encadré par les modalités d’un divorce prononcé en 2021.

Contactée par CheckNews, Azary Abboud explique ainsi : «Cet été, nous étions tous les trois au Liban. Moi dans ma famille, Sally avec son père et ses grands-parents. Il était convenu que je récupère ma fille le 6 août pour passer la suite des vacances ensemble et faire la rentrée en France, à Viroflay (Yvelines), où nous vivons. Pendant tout le mois de juillet, j’ai pu avoir Sally au téléphone tous les deux, trois jours. Et puis à partir du 4 août, je n’ai plus eu de nouvelles. Le 6, j’ai attendu toute la soirée devant chez mes parents, où était censé se faire l’échange. Ils ne sont jamais arrivés.»

A la fin du mois d’août, pensant son ex-mari rentré en France,