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Confusion autour du bilan de la frappe israélienne sur une école de l’ONU à Gaza

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Entre 30 et 40 personnes sont mortes jeudi 6 juin. Mais l’identité des victimes varie selon les sources. Tsahal revendique avoir tué des «douzaines de terroristes». Alors que les autorités de Gaza évoquent des femmes et une dizaine d’enfants parmi les morts.
Les ruines de l'école de l’UNRWA, à Nuseirat, le 7 juin. (Eyad Baba /AFP)
publié le 7 juin 2024 à 19h50

Dix jours après avoir suscité l’émoi en frappant un camp de déplacés à Rafah faisant 45 morts selon le ministère de la santé de Gaza, l’armée israélienne se voit reprocher une nouvelle frappe sur une cible humanitaire, ici une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui aurait fait entre 30 et 40 morts, d’après le ministère de la Santé du Hamas et l’hôpital Al-Aqsa de Gaza. Si les diverses sources s’accordent sur plusieurs dizaines de morts, une grande confusion règne quant à la nature – civils ou agents du Hamas – des victimes.

La frappe visait l’école Al-Sardi à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Une structure gérée par l’UNRWA où sont réfugiés (comme dans beaucoup d’autres de l’enclave) des milliers de déplacés. D’après un message publié par Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’UNRWA, le bâtiment abritait 6 000 personnes au moment de la frappe israélienne, durant les premières heures du jeudi 6 juin.

Les Nations unies on