En novembre, le PS se félicitait d’une «dynamique» relancée en matière d’adhésion, et ce depuis la création de la Nupes, puis de la constitution du Nouveau Front populaire. Six mois plus tard, et alors que les militants socialistes sont appelés à départager les textes d’orientation des trois candidats au poste de Premier secrétaire du parti, l’opposant à la ligne Faure, David Assouline a chanté une tout autre musique sur X, donnant les chiffres des «adhérents du Parti socialiste» depuis 2018. A en croire l’ex-sénateur, opposant à la direction en place, le nombre d’adhérents n’a cessé de dégringoler : il était de 89 927 pour le congrès d’Aubervilliers en 2018. Il est tombé à 51 544 pour le congrès de Villeurbanne en 2021, puis à 41 720 pour celui de Marseille en 2023, avant de passer aujourd’hui sous la barre des 40 000, avec 39 815 membres avant le congrès de Nancy. Un tweet ponctué de cette interrogation, «stop ou encore ?», appelant à un changement de ligne pour inverser cette érosion.
Les chiffres qu’avance l’ancien séna