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Consultation citoyenne : pourquoi les professeurs ne peuvent-ils pas se prononcer pour la suppression du SNU ?

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L’Assemblée nationale a lancé lundi 26 février une consultation sur «le rôle de l’éducation dans la défense nationale». Le type de questions posées varie en fonction du profil des répondants.
Dans un centre scout à Morbecque (Nord), où 120 adolescents volontaires testent le service national universel. Le 21 juin 2019. (Aimee Thirion /Photo Aimée Thirion pour Libér)
publié le 27 février 2024 à 17h33

Moins de vingt-quatre heures après sa mise ligne, une consultation citoyenne de l’Assemblée nationale portant notamment sur le service national universel (SNU) provoque déjà des remous dans la communauté enseignante. Si tout le monde peut y participer, les répondants doivent d’abord préciser s’ils sont élève (ou étudiant), enseignant ou s’ils ne correspondent à «aucune de ces deux propositions» avant d’accéder sur la page suivante à une liste d’interrogations. Or, celles-ci diffèrent selon leur statut.

«C’est pas le même questionnaire si on est prof ou pas. Et ce qui me choque profondément est que la question sur la suppression du SNU n’est posée que si on n’est pas prof», s’étonne par exemple Mathilde Larrère, sur X (anciennement Twitter). L’historienne fait référence à la question «Que pensez-vous du service national universel (SNU) ?» posée aux élèves et aux citoyens lambda qui indiquent avoir déjà entendu parler du SNU et à laquelle trois réponses sont possibles : «Le SNU est un bon dispositif», «le SNU n’est pas un bon dispositif et devrait être supprimé» et «je n’ai pas d’avis».

«Obtenir des réponses plus larges»

La consultation lancée en ligne par la commission de la défense nationale «doit permettre de consulter directement les Français sur leur perception du rôle de l’éducation dans la défense nati