La deuxième dose de rappel ne fait pas le plein. Ouverte depuis mars aux plus de 80 ans et aux résidents des Ehpad, puis, depuis cet été, aux plus de 60 ans, aux personnes susceptibles de faire des formes graves de Covid et au personnel soignant, la campagne pour cette dose additionnelle de rappel a été relancée début octobre avec trois vaccins dits bivalents. Autrement dit, «des vaccins adaptés aux souches circulantes, à l’image des vaccins contre la grippe saisonnière qui sont actualisés chaque année selon les virus les plus susceptibles de circuler pendant l’hiver», précise le site service-public.fr. Il s’agit des vaccins de Moderna et Pfizer qui, en plus de la souche originale, ciblent le variant BA.1 d’omicron, et d’un vaccin Pfizer-BioNTech adapté aux sous-variants BA.4 et BA.5.
Journal d'épidémie
Cette deuxième dose de rappel (soit le plus souvent la quatrième dose, en plus d’une vaccination complète à deux doses) peut être effectuée trois mois après la dernière injection pour les personnes plus de 80 ans, les résidents en Ehpad ou les personnes immunodéprimées, et six mois après la dernière injection pour les autres. Et au moins trois mois après une infection récente.
Au 9 novembre, la France comptait 7,4 millions de personnes vaccinées avec deux doses de rappel (40,7 millions avec une dose de rappel, et 53,7 millions de complètement vaccinés mais sans dose de rappel). Pour les plus de 60 ans, à qui cette dose additionnelle est ouverte, la couverture vaccinale, avec 6,4 millions de personnes concernées, s’établit ainsi à 36,5%.
Ce pourcentage, cependant, n’est pas très éloigné de celui de l’Allemagne. Outre-Rhin, où la deuxième dose de rappel est recommandée depuis mi-février pour les plus de 70 ans, les personnes vulnérables et les personnels soignant, et depuis cet été pour les plus de 60 ans, le pourcentage de ceux qui en ont bénéficié parmi les plus de 60 ans est de 34,2% au 14 novembre.