Menu
Libération
CheckNews

Covid-19 : dans quelles régions les variants circulent-ils le plus ?

Article réservé aux abonnés
La dernière enquête sur les formes inquiétantes du Sars-CoV-2 en France livre des résultats surprenants, et parfois contradictoires, selon les territoires étudiés.
A Lyon, le 16 janvier. (Laurent Cipriani/AP)
publié le 9 février 2021 à 7h26

Depuis le début de l’épidémie, le Sars-CoV-2 ne cesse de muter, le plus souvent sans conséquence sur son pouvoir de nuisance. Mais depuis l’hiver sont apparus des variants dits «d’intérêts», car pouvant possiblement renforcer sa contagiosité (variant britannique) mais aussi sa résistance à certains vaccins (variants sud-africain et brésilien).

Selon deux études menées ces dernières semaines, la part de ces variants d’intérêts auraient progressé en France, passant de 3,3 % de l’ensemble des cas positifs début janvier à près de 14 % à la fin du mois.

La plus récente de ces enquêtes a porté sur 7 857 tests PCR positifs relevés sur une seule journée, le 27 janvier. Sur cet ensemble, près de 3 000 ont été analysés de façon approfondie par un premier groupe de labos, via un test PCR spécifique, produit par Thermo Fisher, qui repère une mutation portée notamment par le variant d’outre-Manche. Quelque 3 700 autres ont fait l’objet, via un second groupe de labos, d’un criblage recherchant cette fois-ci la mutation N501Y dans la protéine S, que l’on retrouve chez le variant britannique, mais aussi sud-africain et brésilien.

Interprétation délicate

D’où il ressort que 14 % des PCR positives du premier groupe (pour repérer le variant britannique) se sont révélés «discordants», tandis que le criblage dans le second groupe (variants britanniques, sud-africains et brésiliens) a fait remonter 1