Question posée le 20/11/2021.
Une «épidémie de non-vaccinés». La formule, inaugurée cet été par le président américain Joe Biden, est depuis reprise à l’envi par de nombreuses personnalités politiques internationales – comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la semaine dernière, ou encore le ministre de la Santé allemand, le Premier ministre belge et le vice-Premier ministre irlandais. Vraisemblablement utilisée dans l’intention de pousser à la vaccination, cette expression colle cependant de moins en moins à la réalité.
Le vaccin, bien sûr, participe toujours au freinage de l’épidémie : plus il y a de vaccinés, plus le virus peine à circuler. De même, plus il y a de vaccin