C’est une des séquences marquantes du premier débat organisé mardi 25 juin sur TF1, qui réunissait Jordan Bardella, Manuel Bompard et Gabriel Attal. Il est environ 21 h 20 quand, après une demi-heure d’échanges, la discussion aborde le sujet des retraites. Avec une question simple posée aux candidats : qu’adviendrait-il d’un salarié ayant commencé à travailler à 24 ans ? Jordan Bardella détaille de manière confuse le programme du RN : «Une progressivité va se mettre en œuvre, et qui tournera autour d’un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités, par conséquent, j’ai noté l’exemple que vous avez mentionné, à 24 ans, vous partirez avec 42 années de cotisation, c’est-à-dire 66 ans.» Gilles Bouleau le coupe : «66 ans ? Plus tard que dans la réforme actuelle ?» Jordan Bardella bafouille puis tente de justifier : «Pour une raison très simple : quand vous avez commencé à travailler plus tard, il est normal que vous soyez amené à travailler plus tard. Mais quand vous avez commencé à travailler très tôt, j’estime que le choix budgétaire… Pardon mais nous avons hérité d’une situation b
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Débat des législatives : comment Jordan Bardella (bien aidé par Gilles Bouleau) s’est pris les pieds dans les retraites
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Jordan Bardella lors du débat télévisé du 25 juin. (Denis Allard/Libération)
par Cédric Mathiot
publié le 26 juin 2024 à 10h30
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