Douillet réclame, Le Maire s’exécute. A peine trois jours après la sortie de l’ex-judoka et double médaillé olympique sur la «honte» – rien de moins – que lui inspire l’imposition des primes touchées par les athlètes français aux Jeux olympiques de Paris, le ministre (démissionnaire) de l’Economie a répondu à ses attentes. Au Figaro jeudi, il a expliqué qu’il «proposera» leur défiscalisation dans le budget 2025, tout en renvoyant le dossier au «prochain gouvernement». Selon lui, ces primes étant «exceptionnelles», elles «méritent […] un traitement exceptionnel». Avant d’ajouter : «Ce n’est pas une question de finances publiques, c’est une question de symbole».
Et Bruno Le Maire a raison : ce dossier regorge de symboles. A commencer par celui du reniement. Quand décision a été prise, en 2018 et dans la perspective des JO de Tokyo de 2021, d’imposer à nouveau ces primes (elles n’ont cessé, ces trente dernières années, d’être fiscalisées, défiscalisées, refiscalisées…), le ministre de l’Economie