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Des explosifs ont-ils été saisis sur des antifas opposés à une séance de dédicaces des autrices de «Transmania» ?

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Sur la soixantaine d’interpellations, deux personnes ont été déférées ce lundi 7 octobre pour «participation sans arme à un attroupement». Les autres poursuites ont été abandonnées. Dora Moutot, co-autrice du livre avec Marguerite Stern, avait dénoncé une « tentative d’attentat ».
Capture d'écran issue du compte X de Pascal Riché. (Capture d'écran X)
publié le 7 octobre 2024 à 19h43

Une interpellation de grande envergure. Samedi 5 octobre, Europe 1 révèle que les forces de l’ordre ont arrêté, en début d’après-midi, 63 personnes «issues de la mouvance antifasciste» – dont certaines étaient munies de «masques de protection et de matraques télescopiques». Le tout se déroule dans le Ve arrondissement de Paris, aux abords du boulevard Saint-Germain, en marge d’une séance de dédicaces organisée par les éditions Magnus, héritières de la maison d’édition d’extrême droite Ring. A cette séance participent, entre autres, les militantes Dora Moutot et Marguerite Stern, autrices du livre Transmania, pamphlet accusé de transphobie par de nombreuses associations LGBT.

Dans la foulée, le parquet de Paris communique ses premiers éléments auprès des médias. Cette fois, au-delà de la présence de matraques télescopiques, on apprend que les 63 personnes ont été placées en garde à vue, notamment, des chefs «de détention d’arme et d’explosifs». Dimanche matin, reprenant ces éléments parus dans la presse, Dora Moutot a dénoncé un «transterrorisme» et accusé ses adversaires de