Tout commence par un article du Canard enchaîné, en date du 3 mars. Intitulé «BFM TV, au four et au moulin de l’info», il assure que des journalistes du canal d’information en continu ainsi que des consultants santé de la chaîne, «cadors de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris», ont été verbalisés le 24 février, tard dans la soirée, alors qu’ils faisaient la fête dans un restaurant clandestin de Paris.
La nouvelle a tôt fait d’être reprise, notamment sur les réseaux sociaux, où les observateurs ont été nombreux à souligner le paradoxe entre, d’une part, une soirée illégale organisée au mépris du couvre-feu, et, d’autre part, une couverture importante de l’actualité Covid en plateau.
«Pot de départ»
Le soir même, plusieurs personnalités de BFM TV ont démenti l’information. A commencer par Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne. «Pour boucler la journée, écrit-il, contrairement aux rumeurs de ces vingt-quatre dernières heures, je tiens à préciser qu’aucun journaliste ni consultant de BFM TV n’a été arrêté dans un restaurant clandestin à Paris fin février.»
Pour boucler la journée, contrairement aux rumeurs de ces 24 dernières heures, je tiens à préciser qu’aucun journaliste ni consultant de @BFMTV n’a été arrêté dans un restaurant clandestin à Paris fin février.
— Marc-Olivier FOGIEL (@FogielMarcO) March 3, 2021
Le même jour, quelques minutes plus tard, Raphaël Maillochon, journaliste police-justice de l’antenne, renchérit : «Après enquête, il s’avère que le 24 février au soir dans un restaurant parisien, il n’y avait aucun journaliste de la rédaction ni consultant de la chaîne. Vers 23h30, les policiers ont verbalisé plusieurs personnes qui fêtaient le pot de départ d’une employée de l’hôpi