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Doctolib, Keldoc, Maiia : comment sont rémunérées les plateformes de prises de rendez-vous de vaccination ?

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Les trois entreprises sélectionnées pour la campagne vaccinale facturent leurs services à l’Etat chaque mois en fonction de certains critères.
Un centre de vaccination dans le XVIIe arrondissement de Paris, le 29 janvier. (Benoît Tessier/REUTERS)
publié le 3 mars 2021 à 16h05

Doctolib, Maiia, Keldoc : sur Internet, il faut passer par l’une de ces trois entreprises privées pour réserver un rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19. Un choix effectué par le gouvernement début janvier, au lancement de la campagne de vaccination pour les plus de 75 ans. «Nous avons été sélectionnés parce que nous faisons déjà tous les trois partie d’une liste référencée auprès de l’Union des groupements d’achats publics (Ugap), l’une des centrales de référencement hospitalier», a expliqué Arnault Billy, directeur général de Maiia lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 3 février.

Interrogée sur le prix de la prestation, l’Ugap renvoie au «secret commercial». «Les commandes sont passées par la direction générale de la Santé sur un rythme mensuel afin de les ajuster au déploiement et à l’activité des centres de vaccination», nous précise-t-on. Le coût varierait donc en fonction des mois.

Comment est-il évalué ? «Le nombre de licences n’est pas nécessairement corrélé au nombre de centres de vaccination mais peut aussi dépendre d’autres éléments (nombre de points de vaccination, nombre de rendez-vous…)», confirme l’Ugap. Interrogés par CheckNews, les prestataires ont été un peu plus diserts. Pour Keldoc et Maiia, un «abonnement