Devenir président ou mourir en essayant de le devenir ? Depuis la tentative d’assassinat de Donald Trump le 13 juillet, de nombreux internautes s’amusent à rapprocher l’ex-président américain de 50 Cent. Une référence à une fusillade survenue en mai 2000, dans laquelle le rappeur avait été touché à plusieurs reprises sans y perdre la vie.

Quelques heures après les événements de samedi, de nombreuses vidéos montraient ainsi Trump lever le poing sur le morceau Many Men de 50 Cent. Dans cette chanson de 2003, le rappeur revenait sur ces «nombreux hommes qui veulent [sa] mort», mais expliquait vouloir «devenir ce qu’il [était] destiné à être» et qu’il savait que «Dieu le protège [ait]».

En réaction, le rappeur a depuis publié un montage le montrant affublé du visage de l’ex-président.

Et à en croire de très nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, Donald Trump aurait choisi de récupérer la référence au vol en arrivant sur ce morceau à la conférence du parti républicain à Milwaukee, dans le Wisconsin.

Sur Instagram, certaines vidéos atteignent plusieurs millions de mentions J’aime. Et les commentaires, très majoritairement du fait d’électeurs républicains, saluent ce choix. «Personne ne lui arrive à la cheville niveau charisme», s’enthousiasme ainsi un internaute.

Problème : cette scène est un montage. Il suffit pour s’en convaincre de voir la scène originale, diffusée dès le 16 juillet par le média américain ABC News. On y voit l’ex-président américain entrer dans l’arène sur le titre patriotique God Bless the USA de Lee Greenwood, un chanteur country proche de Donald Trump. Ce qui semble tout de suite plus raccord avec une convention républicaine.