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Economie : l’Espagne se porte-t-elle mieux que la France grâce à des choix politiques diamétralement opposés ?

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Au deuxième trimestre 2025, l’Espagne affiche une croissance annualisée à + 2,8 %. Le mérite est attribué aux politiques sociales, écologiques et pro immigration du gouvernement de Pedro Sanchez, dans un pays qui avait été frappé de plein fouet par la crise de 2008.
Le salaire minimum interprofessionnel espagnol est passé de 736 euros en 2018 à 1 184 euros en 2025. (Vincent Isore/IP3)
publié le 1er août 2025 à 18h22

Oubliée, l’étiquette de maillon faible de la zone euro, héritée de la crise financière de la fin des années 2000. Ces dernières années, l’Espagne s’est refait une place parmi les grandes puissances européennes grâce à ses bons résultats économiques. Des performances saluées partout en Europe, et qui lui valent même aujourd’hui d’être dépeinte comme la «locomotive» du vieux continent.

Ainsi, d’après les dernières estimations publiées par l’Institut national de la statistique espagnol, le pays de la péninsule ibérique affiche une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,3 % sur les deux premiers trimestres 2025. Avec un taux de croissance annualisé de 2,8 %. La progression s’inscrit dans la droite lignée des années précédentes : + 2,7 % en 2023 et + 3,2 % en 2024. Et la belle dynamique donne lieu à de nombreuses analyses journalistiques. Notamment un article de BFMTV – en fait une reprise d’une dépêche AFP – publié le 29 juillet sous le titre : «Alors que toute l’Europe est au point mort, comment fait l’Espagne pour être sur un rythme annuel de 2,8 % de croissance ?»

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