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Education : les mesures annoncées par Gabriel Attal sont-elles vraiment nouvelles ?

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Pour au moins trois des propositions faites jeudi 18 avril par le Premier ministre à Viry-Châtillon, des équivalents existent déjà dans le système scolaire, expliquent plusieurs syndicats enseignants à «CheckNews».
Gabriel Attal à Viry-Châtillon (Essonne), le 18 avril. (Albert Facelly/pour Libération)
publié le 20 avril 2024 à 10h22

Pour «juguler la violence» entre jeunes, Gabriel Attal prône «un vrai sursaut d’autorité» dans le milieu scolaire. C’est dans cette ligne que s’inscrit la série de mesures annoncées par le Premier ministre lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril. Parmi elles : l’inscription dans les dossiers Parcoursup des comportements des élèves les plus perturbateurs, la signature par les parents d’un «contrat de droits et d’obligations», et la mise en place d’une «commission éducative» pour sanctionner les élèves de primaire. Autant de mesures jugées «purement symboliques» par les syndicats enseignants que CheckNews a interrogés, qui estiment que des équivalents existent déjà dans les règles et le fonctionnement des établissements.

Le comportement figure déjà dans le dossier Parcoursup

Gabriel Attal s’est dit «favorable» à ce que les élèves «qui perturbent le plus gravement les cours» soient sanctionnés en apposant «une mention sur leur dossier Parcoursup», ou en retirant des points «sur leur brevet, leur CAP ou leur bac». «Lorsqu’on gêne les cours, lorsqu’on défie l’autorité, lor