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En 2011, les «confessions» de Benoît Jacquot à propos de Judith Godrèche n’avaient choqué personne

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Auprès de «CheckNews», Gérard Miller, qui a réalisé le documentaire dans lequel Benoît Jacquot évoquait ses relations avec des actrices mineures, dont Judith Godrèche, indique qu’il ne ferait «évidemment pas le même film aujourd’hui».
L'actrice française Judith Godreche sur le tournage de «la Désenchantée», du réalisateur, scénariste et écrivain français Benoit Jacquot. (Jean Marie Leroy/Sygma.Getty Images)
publié le 9 janvier 2024 à 12h15

Judith Godrèche a finalement décidé de ne plus se taire. Samedi 6 janvier, sur son compte Instagram, l’actrice a publié une série de messages mettant en cause Benoît Jacquot, le cinéaste avec qui elle a eu une relation à l’âge de 14 ans, alors que lui en avait 40. «La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom», écrit-elle. Un mois auparavant, en pleine promo de sa série d’autofiction «Icon of French Cinema» (sur Arte), elle avait commencé à décrire en interview l’emprise qu’elle avait traversée dans sa jeunesse, sans toutefois rentrer d’elle-même dans les détails.

Le déclencheur ? L’extrait d’un documentaire qu’on lui a transmis ces derniers jours. Datant de 2011, mais mis en accès libre sur Youtube il y a deux mois à peine, les Ruses du désir est signé du réalisateur et psychanalyste Gérard Miller. Benoît Jacquot y est notamment interrogé sur ses relations avec les actrices Isild Le Besco, Virginie Ledoyen et Judith Godrèche, toutes mineures au moment des faits.

«Forcément une transgression»

On l’entend ainsi dire : «Moi je pense catégoriquement qu’un metteur en scène ne peut pas filmer une actrice, et même peut-être un acteur, s’il n’est pas amoureux d’elle. Il y a