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En Israël, les frappes iraniennes relancent le débat sur l’inégalité de l’accès aux abris anti-aériens

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Face aux missiles de Téhéran, des millions d’Israéliens, surtout Arabes et Bédouins, vivent sans abri anti-aérien conforme. Une situation documentée par le Contrôleur de l’Etat et des ONG depuis des années.
A Tamra, dans le nord d'Israël, frappée par une attaque iranienne qui a fait quatre morts samedi 14 juin. La ville, arabe, est dépourvue d'abri public. (Ahmad Gharabli /AFP)
publié le 20 juin 2025 à 19h01

Les missiles iraniens ayant touché Israël ces derniers jours (et ayant frappé des cibles militaires ou stratégiques, mais surtout des sites civils) ont causé la mort de 24 personnes (toutes civiles), et relancé le débat sur l’inégalité des diverses communautés face aux bombardements.

Dans un pays habitué à vivre sous la menace d’un conflit avec l’Iran et de ses alliés régionaux, le commandement du Front intérieur israélien conseille à la population de suivre les notifications de tirs de roquettes sur leur smartphone et de se réfugier en priorité dans une pièce blindée, dite mamad, acronyme de «merkhav mugan dirati», littéralement un «espace protégé de l’appartement», ou un mamak, un abri collectif au sein de leur immeuble. Tsahal recommande sinon de se rendre dans un abri public, appelé miklat, qu’on retrouve notamment dans des lieux publics comme les écoles ou les stations de métro. Si aucune de ces solutions n’est à proximité, les autor