Depuis mars 2020, environ 15 milliards d’euros ont été consacrés au fonds de solidarité pour aider les PME, TPE, indépendants et microentrepreneurs à faire face aux difficultés économiques – et fermetures – liées au Covid-19. Depuis un an, ce dispositif, qui a évolué, propose différents niveaux d’aide suivant le type d’entreprise. Votre question porte sur l’éventuel effet d’aubaine dont certains commerçants ou restaurateurs auraient pu bénéficier, en étant surcompensés, c’est-à-dire mieux rémunérés qu’en temps normal. Un phénomène qui existe, même s’il n’a rien de général et a touché surtout les petites structures. «Le Covid m’a changé la vie, en bien», assure ainsi Pierre (1), cuisinier, qui tient un restaurant avec sa compagne dans le sud de la France, et qui a témoigné à CheckNews de la manière dont il a vécu les différents confinements.
De 1 500 à 10 000 euros par mois
Depuis mars 2020, les aides liées à la crise du Covid-19 ont beaucoup évolué. Lors du premier confinement, le fonds de solidarité visait essentiellement à aider les plus petites structures, avec moins de 10 salariés. L’aide s’élevait alors à seulement 1 500 euros. «Il n’y a eu aucun privilégié à ce moment-là, beaucoup ont perdu de l’argent», admet le cabinet du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Difficile de couvrir les frais fixes avec cette somme, en dépit du chômage p