Longtemps attendu pour accélérer la vaccination contre le Covid-19 en France, AstraZeneca a beaucoup patiné au démarrage. Souffrant d’une image de vaccin de «seconde zone», annoncé comme moins efficace notamment chez les séniors ou face au variant sud-africain, produisant plus d’effets secondaires, ce vaccin destiné en priorité aux 50-64 ans et aux soignants ne rencontre pas son public et s’accumule dans les réfrigérateurs. Samedi, le Financial Times rapportait que «la France a administré 16 % du 1,1 million de doses du vaccin à deux injections qu’elle a reçues depuis la première livraison début février». Ce chiffre spectaculairement bas, datant du 25 février, émane des données en accès libre du gouvernement.
Désamour européen
A noter que le taux d’utilisation du stock AstraZeneca, s’il reste très bas, a évolué à la hausse ces derniers jours notamment grâce l’implication de médecins généralistes volontaires, autorisés depuis jeudi à vacciner leurs patients de 50 et 64 ans atteints de comorbidités (mais dans la limite d’un flacon par docteur, soit dix doses). En à peine quatre jours, 135 000 doses ont été