Alors que le conflit entre Israël et le Hamas se poursuit, une explosion, suivie d’un incendie, est survenue à l’hôpital Al-Ahli Arabi de la ville de Gaza, au nord de l’enclave, le 17 octobre en début de soirée. L’explosion meurtrière, dont le bilan humain demeure à ce stade incertain – plusieurs centaines de morts sont évoquées par le ministère de la Santé palestinien, d’autres sources indiquant un bilan inférieur – a entraîné de nombreuses manifestations à travers le monde musulman et plusieurs réprobations internationales. Dans un communiqué publié mardi soir, le Quai d’Orsay a notamment fait savoir que «la France condamne avec fermeté la frappe contre l’hôpital Al-Ahli, […] qui a fait un nombre très important de victimes civiles palestiniennes». L’hôpital Al-Ahli Arabi avait déjà été endommagé par un bombardement israélien le 14 octobre, et quatre membres du personnel avaient été blessés, comme l’avait rapporté le 15 octobre Justin Welby, archevêque de Canterbury, dans un communiqué dénonçant la «catastrophe» menaçant les hôpitaux gazaouis.
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Depuis hier, Israéliens et Palestiniens se renvoient mutuellement la responsabilité du tir meurtrier. Le Hamas, à l’origine des attaques terroristes du 7 octobre, nie toute implication dans l’explosion qui a touché le bâtiment hospitalier. Dans un communiqué de pres