Menu
Libération
CheckNews

Faibles cotisations et grosses pensions : les baby boomers sont-ils privilégiés par rapport aux futurs retraités ?

Article réservé aux abonnés
Alors que le gouvernement est à la recherche d’économies, d’aucuns pointent du doigt les retraités nés dans les années 40-60, accusés de jouir d’une pension indue au regard de leurs contributions passées.
Les générations nées entre 1930 et 1940 sont les premières à avoir vu leur carrière entièrement prise en compte dans le calcul des pensions. (Nicolas Messyasz/Hans Lucas)
publié le 30 janvier 2025 à 12h48

Haro sur les boomers retraités, saison deux. Après les reproches – en partie infondés – sur leur niveau de vie prétendument supérieur à celui des actifs, place aux attaques sur leurs carrières passées, qui leur auraient permis d’acquérir à peu de frais de généreux droits à la retraite. Nettement supérieurs, en tout cas, à leur contribution, et donc avec un rendement que nulle autre génération après eux ne devrait connaître.

«Les retraités actuels n’ont pas assez cotisé pour les pensions qu’ils touchent. C’est un fait trop ignoré. Je suis ravi d’être régulièrement fact-checké et jamais démenti sur ce point capital, nerf de l’(in) équité intergénérationnelle de notre système», a ainsi récemment posté sur X l’économiste Maxime Sbaihi, en relayant un article de nos confrères de TF1. Article qui s’attardait sur un graphique publié par ce même économiste, en janvier 2023 sur Twitter, et portant sur le «taux de récupération» des retraités. Avec ce commentaire : «La 1ère vague des #boomers touche aujourd’hui 2 fois (!) ce qu’elle a cotisé pendant sa vi