Aux alentours de 2 heures du matin lundi 17 mars, en plein mois du ramadan et après deux mois de trêve – jour pour jour – les avions de chasse israéliens ont refait leur apparition dans le ciel de la bande Gaza. Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne et le Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, ont indiqué mener «des frappes de grande envergure sur des cibles terroristes appartenant à l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza». Selon Tsahal, ces bombardements – inédits par leur ampleur depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu début le 19 janvier – font «suite au refus répété du Hamas de libérer [les] otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs».
Plus de 400 morts, dont 174 enfants selon le ministère de la Santé de Gaza
Au cours de la journée de mardi, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a communiqué sur Telegram