Greta Thunberg a-t-elle subi de mauvais traitements dans la prison israélienne où elle était détenue pendant quelque jours ? C’est ce que la militante pour le climat avait déclaré, vendredi 3 octobre, à un représentant de l’ambassade suédoise en Israël venu lui rendre visite au centre de détention de Ketziot, où elle était alors enfermée après avoir été arrêtée à bord d’un bateau de la flottille internationale en route vers Gaza. Des conditions de détention difficiles que confirmaient les témoignages d’autres activistes propalestiniens expulsés d’Israël samedi 4 octobre. De leur côté, les autorités israéliennes ont dénoncé «des mensonges éhontés».
Libérée lundi, Greta Thunberg a ensuite atterri, dans l’après-midi, à l’aéroport d’Athènes, avec 160 autres militants de la flottille. Face aux journalistes présents sur place, elle a lancé : «Je pourrais parler pendant très longtemps des mauvais traitements et des abus dont nous avons été victimes pendant notre emprisonnement». Mais ne s’est pas davantage épanchée, préférant dénoncer l’inaction des Etats face au «génocide» qu’elle accuse Israël de commettre à Gaza.
Toute l’affaire était partie de révélations du quotidien britannique The Guardian, qui rapportait que Greta Thunberg était privée d’eau et de nourriture, et par ai