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Frappe meurtrière sur Jabalia : un expert conteste les affirmations de l’armée israélienne

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Alors que la frappe pourrait être la plus meurtrière depuis le 7 octobre, l’armée israélienne affirme que la destruction des bâtiments a été causée par l’effondrement des infrastructures souterraines visées. Ce que réfute, auprès de «CheckNews», Marc Garlasco, expert en analyses post-frappes et ancien du Pentagone.
Dans le camp de Jabalia, le 1er novembre. (Fadi Whadi/Reuters)
publié le 4 novembre 2023 à 13h28

Le 31 octobre, en début d’après-midi, l’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises un quartier du nord de Gaza, dans le camp de réfugiés de Jabalia. D’après des docteurs de deux hôpitaux différents de la zone, interrogés par le Washington Post, au moins 110 personnes auraient été tuées, plusieurs centaines d’autres blessées. Ce bilan, encore non vérifié, en ferait la frappe israélienne la plus meurtrière depuis le début de la riposte lancée par l’Etat hébreu sur la bande de Gaza après le massacre du Hamas le 7 octobre.

La frappe a été revendiquée dès le 31 octobre, en hébreu, par le porte-parole de l’armée israélienne, qui a publié le portrait de l’homme ciblé dans cette dernière : Ibrahim Biari, présenté comme «le commandant du bataillon du centre de Jabalia de l’organisation terroriste Hamas» et «l’un des dirigeants de l’attaque terroriste meurtrière du 7 octobre».

«L’élimination a été menée dans le cadre d’une vaste attaque contre des terroristes et des infrastructures terroristes appartenant au bataillon central Jabaliya, qui a pris le contrôle de bâtiments civils dans la ville de Gaza. Notre attaque a gravement impacté le commandement et leur contrôle de ce secteur, limitant ainsi les activités terroristes contre les forces de Tsahal opérant dans la bande de Gaza. Dans le cadre de l’attaque, de nombreux terr