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Frappe meurtrière sur le camp de réfugiés à Rafah : que valent les arguments de l’armée israélienne pour justifier le tir ?

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Face à l’indignation internationale, Tsahal rejette en partie la responsabilité du lourd bilan humain du bombardement sur la potentielle présence d’un dépôt de munitions du Hamas, et fait valoir que la frappe n’a pas touché la «zone humanitaire».
Dans les débris du camp de réfugiés frappé par Israël, le 28 mai à Rafah. (Eyad Baba/AFP)
publié le 30 mai 2024 à 9h29

Plus de quarante-huit heures après la frappe meurtrière sur un camp de réfugiés gazaouis à Rafah, qui a entraîné de nombreuses réactions internationales horrifiées, l’armée israélienne a communiqué différents éléments de défense, afin de justifier son tir. Le bilan du bombardement, qui ciblait deux commandants du Hamas d’après l’Etat hébreu, s’élève maintenant à 45 morts et des centaines de blessés d’après le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas. CheckNews s’est penché sur les arguments avancés par les forces armées israéliennes, dont certains sont parfois contredits par différents éléments rassemblés par CheckNews.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a confirmé l’utilisation de deux «deux munitions avec de petites ogives adaptées à cette frappe ciblée. Il s’agit de munitions contenant 17 kg d’explosifs». Des projectiles qui correspondent donc à des GBU-39, des bombes de 110 kilogrammes (poids