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Gaza : qui sont les dix journalistes touchés par une frappe israélienne ?

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Une tente de journalistes près de l’hôpital Nasser, à Khan Younès, a été frappée par Israël. Parmi les trois morts : deux photographes, dont l’un a été brûlé vif. L’armée israélienne assume et évoque une cible liée au Hamas.
Image tirée d'une vidéo montrant des Palestiniens après une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 avril 2025. (Social Media/REUTERS)
publié le 8 avril 2025 à 18h08

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Assis sur une chaise, un homme brûle, entouré des flammes qui consument une tente. Autour de lui, des hommes cherchent à éteindre les flammes en lui jetant de l’eau dessus. Un autre essaie de l’extirper du brasier en l’attrapant par une jambe de son pantalon. En vain.

Filmée à Gaza par le photojournaliste Soliman Alfarra, cette scène d’horreur, survenue dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 avril, aux alentours de 3 heures, a été largement diffusée sur les réseaux sociaux pour dénoncer une nouvelle frappe israélienne, ciblant des journalistes. Selon l’auteur des images, «l’avion d’occupation [israélien] a visé une tente pour les journalistes à l’hôpital Nasser», situé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Une version également confirmée par le journaliste Hassan Eslaiah, blessé dans la frappe. D’autres témoignages de reporters palestiniens s’accordent pour désigner la tente frappée comme un lieu qui accueillait des journalistes à proximité du complexe médical.

Deux journalistes et un autre homme tués

Lundi matin, après l’attaque mortelle, le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a établi un premier bilan, annonçant la mort d’un journaliste, Hilmi al-Faqaawi, travaillant pour le média Palestine Today, considéré comme proche de l’organisation Jihad islamique