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IVG, droits LGBT, école privée : un gouvernement marqué par les positions très conservatrices de plusieurs ministres

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LGBT +dossier
Le profil des nouveaux arrivants au gouvernement, nombreux à s’opposer à la PMA pour les couples lesbiens ou aux transitions de genre chez les mineurs, inquiète au point que Gabriel Attal a réclamé des garanties à Michel Barnier.
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Valence, le 30 septembre 2023. (Albert Facelly/Libération)
publié le 22 septembre 2024 à 18h37

A peine les noms composant le nouveau gouvernement avaient été dévoilés, samedi 21 septembre, sur les coups de 19h40, que les réseaux sociaux s’enflammaient sur la tendance très conservatrice de ses membres. Au sein de l’exécutif nommé par le Premier ministre Michel Barnier se trouvent en effet une dizaine de ministres pointés du doigt pour leurs prises de position, votes et déclarations contre l’interruption volontaire de grossesse, l’élargissement des droits des personnes LGBT ou encore en faveur de l’enseignement privé catholique. «Emmanuel Macron est en train de donner le pouvoir à des anti-IVG, des homophobes et des transphobes», a notamment dénoncé la militante féministe Caroline de Haas sur le réseau social X (ex-Twitter). L’expression de craintes va jusqu’au prédécesseur de Michel Barnier, Gabriel Attal, dorénavant chef de file des députés macronistes, qui a déclaré lors d’une réunion avec ses troupes qu’il lui demandera «d’affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l’IVG et les droits LGBT».

Contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Alors qu’à l’hiver dernier, le Parlement signait un vote historique en réformant la Constitution afin d’y inscrire la «liberté garantie» pour toutes les femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse, plusieurs nouveaux ministres se sont illustrés en s’opposant à cette constitutionnalisation de l’IVG. Jusque-là en poste au Sénat, le ministre de l’Intérieur Bru