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«J’étais dopé jusqu’au cou» : pourquoi le vainqueur du Tour de France 1996, Bjarne Riis, conserve son titre malgré ses aveux ?

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En avouant une nouvelle fois avoir eu recours à l’EPO durant sa carrière, l’ex-coureur cycliste danois a suscité de nombreux commentaires. Mais les règles fixées par l’Agence mondiale antidopage ne permettent pas de contester son titre.
Bjarne Riis, lors d'une conférence de presse, le 25 mai 2007, à Lyngby, près de Copenhague. (Kristian Juul Pedersen/AFP)
publié aujourd'hui à 13h18

Comme un sparadrap dont on ne parvient pas à se débarrasser, l’encombrante question du dopage vient régulièrement écorner l’image du Tour de France et de son palmarès. Ces derniers jours, c’est Bjarne Riis, le vainqueur de l’édition 1996 de la plus grande course cycliste au monde, qui refait parler de lui.

Nombre de médias, aussi bien français qu’étrangers, se sont ainsi fait l’écho de propos récents attribués à Bjarne Riis. «J’étais dopé jusqu’au cou quand j’ai gagné le Tour», aurait déclaré l’ancien coureur cycliste danois. Avant de déballer : «J’étais complètement dopé. Je savais ce que je faisais. Je ne regrette rien, car cela faisait partie de cette époque et d’un système que nous avons tous accepté en silence.»

Si tous les médias ne citent pas leur source, ces aveux sont issus d’un article mis en ligne le 9 août par le journal espagnol Sport. Le quotidien sportif analyse : «Ce qui surprend aujourd’hui, ce n’est pas l’aveu en soi, mais le ton :