Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
CheckNews

Jeux paralympiques 2024 : les athlètes désormais autorisés à porter des tatouages représentant les anneaux olympiques

Jusqu’alors, les athlètes étaient tenus de couvrir de tels tatouages sous peine d’exclusion. Le comité international paralympique assume un «changement de politique» pour les Jeux de Paris 2024.
Le Comité international paralympique confirme que les athlètes pourront désormais porter des tatouages représentant les anneaux olympiques lors des Jeux de Paris 2024, interdits jusqu'alors. (Sarah Stier/Getty Images. AFP)
publié le 27 août 2024 à 12h27

Dans un article publié le 24 août, à quelques jours du démarrage des Jeux paralympiques, CNews assure : «Les athlètes ne seront pas autorisés à exhiber un tatouage représentant les anneaux olympiques.» Et d’expliquer que le «comité international paralympique (CIP) refuse ce symbole appartenant au CIO».

De fait, en 2016, le nageur britannique Josef Craig avait été disqualifié des championnats d’Europe pour cette même raison. «La publicité sur le corps n’est pas autorisée de quelque manière que ce soit, et cela inclut aussi les anneaux olympiques», avait alors expliqué à la BBC un porte-parole du CIP.

Dans les colonnes de NBC Sport la même année, un autre porte-parole du CIP justifiait alors l’existence de cette règle par le fait qu’arborer des anneaux olympiques était facteur de «confusion» et impactait «la compréhension de la marque paralympique, qui est différente de celle olympique». Le CIP expliquait vouloir que les athlètes paralympiques arborent les Agitos, trois petites virgules rouge, verte et bleue, symboles du mouvement paralympique.

Reste que cette règle n’est plus de mise. Le 23 août, le New York Times rapportait les propos de Craig Spence, porte-parole du CIP, assurant que les athlètes «n’auront plus besoin de couvrir» leurs tatouages olympiques pour concourir. Contacté par CheckNews, le Comité international paralympique confirme le «changement de politique» et déclare désormais n’avoir «aucun problème avec les tatouages d’anneaux olympiques». Tout en spécifiant que les «fédérations conservent le droit d’imposer leurs propres règles».