Les chiffres sont enfin disponibles. A la toute fin des JO de Paris, dimanche 11 août, les organisateurs, après avoir très peu communiqué sur le sujet, ont rendu publiques les données sur l’état de la Seine, du 19 juillet au 9 août.
Une façon d’éteindre la polémique ? Durant la compétition, des doutes sur la qualité du fleuve ont émergé, à la suite de plusieurs communications, parfois hâtives, sur l’état de santé de certains athlètes. Telle la Belge Claire Michel après le triathlon du 31 juillet, annoncée hospitalisée pendant quatre jours par la presse flamande, avant un démenti du comité olympique belge. Si la sportive a bien consulté dimanche 4 août, ont expliqué les Belges, elle n’était pas alitée depuis l’épreuve. Et aurait finalement été victime d’un virus, et non d’une bactérie.
Deux bactéries scrutées
Le 7 août, Mediapart révélait, de son côté, que le fleuve, sur la période du 27 juillet au 5 août, n’avait été baignable que deux jours (les 30 et 31 juillet), soit 20 % de cette période seu