«L’ambition que nous avons portée pour la présidentielle reste d’actualité, celle à terme de privatiser l’audiovisuel public pour faire des économies.» Dimanche 16 juin sur France 3, Jordan Bardella a réaffirmé la volonté du RN de vendre les chaînes publiques. Précisant toutefois que la cession ne se fera «pas en 24 heures» si le parti d’extrême droite venait à remporter les législatives en juillet. D’autant que le périmètre exact de la mesure n’est pas toujours très clair.
Chez Pol
Plusieurs candidats du Rassemblement national ont ainsi été interrogés sur cette mesure, lors d’interviews, sur des antennes publiques justement. On trouve, parmi les extraits relayés sur les réseaux sociaux, l’interview de Damien Toumi, candidat RN dans la Somme, sur le plateau de France Bleu Picardie. L’ancien collaborateur parlementaire de Jean-Philippe Tanguy y esquisse les contours de la réforme souhaitée par le RN.
«A qui donc voulez-vous vendre France Bleu Picardie dans les trois ans qui arrivent ?» l’interroge la journaliste de la radio publique locale. «Ecoutez, on souhaite garder [public] France Bleu Picardie, donc c’est très bien. L’idée c’est de privatiser l’audiovisuel public mais de conserver à la fois RFI et France 24, qui représentent la France à l’étranger. De conserver aussi Arte par exemple, de conserver France Info qui est une chaîne d’information, et de conserver les radios France Bleu, qui sont les radios locales.»
Journaliste : "d'extrême droite"
— Elodie Dievart (@Elodie_Dievart) June 17, 2024
Candidat RN : "c'est vous qui le dites Madame"
Journaliste : "c'est le conseil d'État qui a tranché"
Bravo à cette journaliste de France bleu Picardie qui contrairement à ceux de BFM et cnews a bien fait son travail 👏👏👏 pic.twitter.com/LOIbQaI4K8