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La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés a-t-elle conduit à une hausse de ses recettes, comme l’affirme le ministre de l’Economie?

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Dans le sillage d’Emmanuel Macron, Antoine Armand, nouveau locataire de Bercy, assure que la réduction de 33,3 % à 25 % du taux de l’IS s’est accompagnée d’une augmentation de son rendement.
Emmanuel Macron célèbre les deux ans du plan d'investissement France 2030 sur le site d'Airbus à Toulouse, le 11 décembre 2023. (Caroline Bumberg /AFP)
publié le 9 octobre 2024 à 6h53

Invité le 2 octobre sur RTL, pour s’exprimer sur les mesures destinées à réduire le déficit public, le nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand, a vanté la politique de baisse de l’impôt sur les sociétés (IS), menée par Emmanuel Macron ces dernières années. Et qui s’est concrétisée par une réduction de son taux principal, de 33,3 % en 2017 à 25 % en 2022. «On a baissé le taux d’impôt sur les sociétés de 33 % à 25 % en sept ans [en cinq ans, ndlr). Et figurez-vous que ça a augmenté les recettes des impôts ! Quand on diminue les impôts, on redonne la possibilité aux gens d’investir, d’agir, et ça crée de la richesse», a ainsi déclaré Antoine Armand au micro de Thomas Sotto.

Un argument repris de la bouche d’Emmanuel Macron. Lors d’un point d’étape, le 11 décembre 2023 à Toulouse, sur le plan d’investissement France 2030, le Président de la République s’était déjà réjoui de la politique de baisse de la fiscalité menée sous son quinquennat. Et notamment sur les entreprises. «On a mené des réformes fiscales importantes qui ont conduit à baisser nos impôts […]. On a baissé par rapport à la tendance, de plus de 60 milliards nos impôts, moitié ménage