La réforme du RSA s’annonce prometteuse, d’après le Premier ministre. En déplacement dans les Vosges le 1er mars pour populariser la loi pour le plein-emploi, qui impose, à partir du 1er janvier 2025, au moins quinze heures d’activité par semaine (dont de la formation et de l’accompagnement) aux bénéficiaires de cette allocation, Gabriel Attal a livré un premier bilan plutôt flatteur de l’expérimentation réalisée ces derniers mois dans 18 bassins d’emplois.
«Depuis un an, une expérimentation [est menée] dans de nombreux départements : jusqu’à quinze heures par semaine de formation, de stage et d’insertion, en contrepartie de l’allocation, a-t-il expliqué sur Twitter. C’est un pari gagnant : une personne sur deux a trouvé un emploi dans les cinq mois suivant leur entrée dans ce programme.»
A lire aussi
Et d’opposer cet important taux de retour à l’emploi à la situation qui semble régner aujourd’hui, où «sept ans après, seul un bénéficiaire du RSA sur dix a retrouvé un emploi durable».
Le Travail est un droit et un devoir.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 1, 2024
Derrière chaque emploi retrouvé, derrière chaque petit point de baisse de chômage, il y a des Français qui retrouvent fierté et dignité.
Et il faut regarder la réalité en face : sept ans après, seul un bénéficiaire du RSA sur dix a…
Dans un communiqué publié le même jour par Matignon, le chiffre est un peu inférieur : «Dans les départements engagés, de premiers résultats peuvent être observés, près de 12 mois après la m