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La France a-t-elle concédé une immunité à Benyamin Nétanyahou pour figurer dans l’accord de cessez-le-feu au Liban ?

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Conflit israélo-palestiniendossier
Plusieurs titres de la presse américaine et israélienne affirment que la position française est le résultat d’un «marché diplomatique» conclu avec Israël dans le cadre des négociations pour mettre fin à la guerre au Liban. Le Quai d’Orsay nie et certifie que les dossiers sont distincts.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Christophe Ena/AP)
publié le 28 novembre 2024 à 11h13

La France a-t-elle troqué l’immunité de Benyamin Nétanyahou contre l’assurance de figurer dans l’accord du cessez-le-feu au Liban ? Jeudi 21 novembre, après l’annonce des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et le commandant de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, la diplomatie française avait fait part de «son soutien continu à l’action de la CPI». Si Paris s’était gardé de répondre clairement à la question d’une arrestation du dirigeant israélien en cas de venue en France, la prise de position avait agacé l’Etat hébreu. Une semaine plus tard, une nuance de taille s’est glissée dans le discours de Paris, contribuant à apaiser les tensions.

Mercredi 27 novembre, au lendemain de l’an