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La mort de Marah Abu Zuhri, 20 ans, au cœur de la macabre guerre de communication sur la famine à Gaza

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La jeune femme est morte en Italie après avoir été rapatriée avec d’autres gazaouis souffrant de maladies graves ou de blessures. S’en est suivie une polémique quant aux causes exactes de son décès.
Un avion de l'armée de l'air italienne transportant 12 patients palestiniens et leurs familles a atterri à Pise, en Italie, le 14 août. (Enrico Mattia Del Punta/NurPhoto via AFP)
publié le 21 août 2025 à 17h58

Arrivée en Italie à bord d’un vol humanitaire dans la nuit du 13 au 14 août, Marah Abu Zuhri, Gazaouie de 20 ans, est morte le 15 août à Pise. Son accueil s’inscrivait dans le cadre d’évacuations humanitaires menées par l’armée de l’air italienne. Trois vols transportant des jeunes gazaouis étaient partis de l’aéroport d’Eilat, dans le sud d’Israël, afin de rejoindre les aéroports de Rome Ciampino, Milan-Linate et Pise. Selon le ministère des Affaires étrangères, cette quatorzième opération était «la plus importante à ce jour, avec 31 patients et leurs accompagnants, pour un total de 120 personnes». Les autorités italiennes précisaient que les jeunes patients évacués «souffraient tous de maladies congénitales graves ou de blessures et d’amputations importantes».

La mort de la jeune femme a suscité une couverture médiatique internationale, notamment de la BBC, qui a rapporté l’information sur X, le samedi 16 août, en écrivant «une femme de Gaza trans