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La polémique Oudéa-Castéra pose la question des liens de parenté de la ministre avec la médiatique famille Duhamel-Saint-Cricq

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Le gouvernement Attaldossier
Depuis la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au poste de ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, ses liens familiaux avec les Duhamel (Alain et Benjamin) ou Nathalie Saint-Cricq sont pointés du doigt sur les réseaux sociaux.
Amélie Oudéa-Castéra, le 12 janvier à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 16 janvier 2024 à 11h23

Existe-t-il un conflit d’intérêts par cousinage ? Un journaliste politique peut-il commenter la carrière (et dans le cas présent les déboires) d’un membre de sa famille ? La question se pose avec le tumulte consécutif à la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête d’un gigantesque ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques. Alors que Mediapart avait révélé que les enfants étaient scolarisés dans le privé dans l’établissement catholique Stanislas, la ministre s’en était justifiée en évoquant un «paquet d’heures non remplacées» à l’école publique, où elle avait initialement placé son aîné. Problème, selon les informations obtenues par Libération, la décision de la ministre a eu lieu après que son aîné a passé six mois dans une classe de petite section dans l’école maternelle publique Littré. L’enseignante chargée du petit garçon a contesté la version selon laquelle elle aurait été trop absente pour assurer ses cours.

Cette polémique s’enrichit d’une autre controverse, cette fois-ci à