Moins de 15 % de la bande de Gaza : c’est ce qu’il reste aux deux millions de Gazaouis, victimes d’une crise humanitaire sans précédent, pour rester en dehors des zones d’évacuation, définies comme dangereuses par l’armée israélienne. Au fil des combats et des bombardements, qui ont fait plus de 60 000 morts d’après le ministère de la Santé de Gaza, l’enclave s’est réduite pour les Palestiniens, les obligeant à se regrouper sur l’une des trois principales zones littorales : al-Mawasi, Deir al-Balah ou ce qu’il reste de Gaza ville.
«Pause tactique»
Depuis le 18 mars et la fin du cessez-le-feu, l’armée israélienne a publié de nombreux appels à évacuer des quartiers entiers de Gaza en