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Le confinement light est-il efficace?

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La stabilisation des contaminations semble correspondre, plus ou moins, à la mise en place des nouvelles mesures de freinage. Même s’il est encore difficile de les lier formellement.
A Nice, opération «5 000 vaccins en une journée, dans un seul lieu», le 9 avril. (Eric Gaillard/Reuters)
publié le 11 avril 2021 à 11h56

Méthode Coué ou impact réel ? Trois semaines après l’instauration d’un confinement partiel dans une quinzaine de départements, étendu ensuite à l’ensemble du pays, Santé publique France (SPF) dresse un bilan positif mais prudent de ces nouvelles mesures de freinage.

Dans son dernier bulletin épidémiologique en date du 8 avril, l’agence revient ainsi sur les trois catégories de territoires ayant successivement connu ces mesures, afin de voir si l’épidémie y a évolué de façon différente.

La première étape (géographique) de ce confinement «light» commence le 20 mars. A ce moment-là, l’ensemble du pays est sous couvre-feu à 18 heures depuis la mi-janvier. Un dispositif qui semble avoir atteint ses limites, notamment dans le nord de la France. Pressé de prendre de nouvelles mesures, le gouvernement impose alors à 16 départements (la totalité des régions Hauts-de-France et Ile-de-France, et les départements de Seine-Maritime, de l’Eure et des Alpes-Maritimes) un confinement allégé, permettant aux habitants concernés de continuer à sortir de chez eux, mais dans un rayon de 10 kilomètres seulement. Les magasins non-essentiels sont également fermés et les lycées passent en demi-jauge. Parallèlement, le couvre-feu est repoussé à 19 heures dans toute la métropole, en prévision du passage à l’heure d’été.

Ces 16 premiers départements sont rassemblés par SPF dans le groupe 1. Une semaine plus tard