Dans un avis du 16 avril, mis en ligne dimanche, le Conseil scientifique fait un état des lieux de la circulation du variant brésilien P1 et émet plusieurs préconisations pour «anticiper pour l’été». Cette forme du virus inquiète particulièrement les scientifiques car elle est plus contagieuse, et présente «un risque d’échappement immunitaire» qui n’est pas encore très bien évalué.
«Détection marginale»
Sa circulation dans plusieurs pays d’Amérique du Sud est désormais hors de contrôle. En Guyane aussi «l’incidence augmente fortement depuis quatre semaines avec une présence très majoritaire du variant BR-P1, un variant anglais minoritaire et une transmission locale avérée», observe le Conseil. Mais pour l’heure, «la détection de ce variant en France métropolitaine est marginale», peut-on lire dans l’avis. En effet, d’après l’enquête Flash #6, cette forme du virus concernait environ 0,3 % des échantillons analysés au 30 mars.
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