Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
CheckNews

Le projet de budget 2025 de l’Etat, annoncé par Gabriel Attal, est-il en baisse ou en hausse par rapport à 2024 ?

Article réservé aux abonnés
En reconduisant, pour 2025, le même budget que celui de l’année 2024, le gouvernement démissionnaire est accusé, en raison de l’inflation, d’amputer de 10 milliards le budget réel de l’Etat.
Gabriel Attal arrivant à l'Elysée, le 23 août. (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 1er septembre 2024 à 18h42

Ce sera l’un des premiers défis du prochain gouvernement : l’adoption du budget 2025, dont le calendrier s’annonce serré. Après l’envoi, le 20 août, des lettres plafonds – qui fixent les limites de crédits – dans les ministères, le projet de loi de Finances doit être déposé le 1er octobre au Parlement.

Sur le départ, mais afin «d’assurer la continuité de l’Etat», le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé, dans le cadre de ces lettres plafonds, un budget équivalent – en valeur – à celui de cette année. A charge pour son ou sa remplaçante de le modifier d’ici au 1er octobre, ou par la suite dans le cadre de la procédure parlementaire. Le montant global du budget de l’Etat pour 2025 (hors pensions et intérêts de la dette) s’affiche ainsi à 492 milliards d’euros. Un chiffre effectivement équivalent à celui de 2024.

10 milliards de crédits annulés

De prime abord, pourtant, celui-ci pourrait apparaître en baisse, car il ne prend donc pas en compte l’inflation (attendue à environ 2 %). Ce qui veut dire que le «pouvoir d’achat» de l’Etat diminue de 2 % entre 2024 et 2025, soit 10 milliards d’euros. Le budget de l’Etat, en volume, diminue donc bien de 10 milliards par rapport à 2024.

Sauf que le point de comparaison avec 2024 n’est pas exactement 492 milliards. Ce montant correspond en effet à ce