Dimanche 31 août en début d’après-midi, les préfectures des Bouches-du-Rhône et du Var – deux des dix départements placés en vigilance orange météo pour le jour suivant – ont pris la décision rare de repousser la rentrée des classes de vingt-quatre heures. Lundi, en début de matinée, de nombreux habitants de ces deux territoires se sont toutefois étonnés de ne pas voir le déluge à leur fenêtre, en tout cas pas à l’heure où leurs enfants auraient dû prendre le chemin de l’école. L’ironie a parfois été de mise sur les réseaux sociaux : «Les Bretons [doivent rigoler en voyant] que la rentrée scolaire dans les Bouches-du-Rhône est reportée à cause de la pluie», s’amusait ainsi une internaute. Avant même la fin de la journée, lundi – et alors que la deuxième salve orageuse n’était pas passée – certains médias s’interrogeaient déjà : «En a-t-on fait trop ?»
La difficulté d’anticiper l’évolution des orages stationnaires
Comme le relevait alors Météo France lundi à mi-journée, de fortes précipitations et des phénomènes orageux intenses avaient bel et bien eu lieu dans ces départements, mais s’étaient conce