Au lendemain d’un premier tour législatif, dimanche, qui a connu une participation record (66,71 %) depuis 1997, les interprétations sur les évolutions des différents blocs politiques depuis deux ans vont bon train.
Publié sur le réseau X peu avant 22 heures dimanche 30 juin, un message aussi remarqué que critiqué de la députée européenne (Renew) Nathalie Loiseau affirmait que la gauche était le seul bloc à régresser depuis les européennes du 9 juin.
Ce soir :
— Nathalie Loiseau (@NathalieLoiseau) June 30, 2024
- le RN fait encore mieux qu’aux Européennes
- le Bloc Central progresse
- les LR qui ont refusé de s’allier au RN aussi
- seule la gauche recule.
Plus que jamais, si vous aimez la France, pas une voix au RN et pas une voix à LFI.
Première remarque : sa catégorisation parle tantôt du RN, donc d’un parti, tantôt d’un «bloc central» ou de la «gauche», donc d’un ensemble.
En pourcentages, et en étudiant les quatre blocs – gauche (hors extrême gauche), majorité (avec le centre), droite et enfin extrême droite (RN, «ciottistes», Reconquête, Patriotes, etc.) –, l’extrême droite est le bloc qui baisse le plus entre les européennes et le premier tour des législatives, perdant près de 3,5 points, en passant de 37,8 % à 34,4 % des suffrages exprimés. La gauche régresse de près de deux points (de 31,6 % à 29,8 %), la droite progresse de moins d’un point (de 9,6 % à 10,2 %), et la majorité connaît une forte progression de près de 8 points (de 14,6 % à 22,5 %), suite à son faible score aux européennes du 9 juin.
A scrutin identique, cependant, c’est-à-dire en c