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Législatives : pourquoi quatre députés d’extrême droite ont choisi de se désister pour le second tour

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Elections législatives 2024dossier
Si la direction du RN avait annoncé «aucun désistement», plusieurs de ses candidats ont renoncé, mardi 2 juillet, à leur présence au second tour des législatives. Le plus souvent en affirmant vouloir faire barrage à la gauche.
Les désistements du RN ou de ses alliés ciottistes semblent motivés par des considérations politiques, à savoir faire barrage aux candidats de la gauche. (Philippe Lopez /AFP)
publié le 3 juillet 2024 à 16h27

A quatre jours du second tour des législatives anticipées, le nombre de triangulaires se réduit drastiquement après le désistement de nombreux candidats pourtant qualifiés pour le second round. De plus de 300 triangulaires ou quadrangulaires possibles au lendemain du premier tour, il n’en restera finalement, dimanche 7 juillet, qu’un peu plus de 80.

Ce qui correspond à plus de 220 désistements, liés quasi exclusivement à des candidats du Nouveau Front populaire (NFP), de la majorité (Ensemble) ou du centre, afin de faire échec aux candidats RN risquant de l’emporter au second tour. Mais aussi, de façon très résiduelle, et malgré la déclaration de Marine Le Pen au Monde de «ne pratiquer aucun désistement», à quatre retraits de candidats d’extrême droite.

Le premier d’entre eux, dans la 1ère circonscription du Calvados, fait suite au scandale suscité par la publication, sur les réseaux sociaux, d’une photo de leur postulante coiffée d’une casquette de la Luftwaffe (armée de l’air sous le régime nazi). Exit donc la RN Ludivine Daoudi (20 % des voix au premier tour), comme l’a confirmé mardi 2 juillet le responsable département du Rassemblement national, Philippe Chapron,