Marine Le Pen est inquiète. Dans un tweet publié mercredi 3 juillet (et partagé plusieurs milliers de fois depuis), elle alerte sur les conséquences d’une victoire du Nouveau Front populaire au second tour des législatives : «Chacun doit écouter attentivement ce qu’annonce Sandrine Rousseau : les Français qui travaillent et ont économisé toute leur vie pour se constituer une petite épargne seront impitoyablement ponctionnés si la coalition d’extrême gauche et Jean-Luc Mélenchon arrivent au pouvoir dimanche prochain.»

Une inquiétude qu’elle partage avec André Bercoff, présentateur et éditorialiste de Sud Radio. Dans une chronique publiée le même jour, il explique que «Sandrine va vous prendre une partie de votre épargne». Dans la foulée, une pétition est publiée sur la plateforme «les Lignes bougent» (qui se trouve au cœur d’une galaxie d’associations-entreprises rodées aux pires techniques de vente). Elle revendique déjà plus de 13 000 signatures.

Tous font en fait référence à une interview de la députée écoféministe, diffusée il y a trois mois