Jeudi 13 juin, sur France 2, Eric Ciotti promettait 80 circonscriptions LR-RN. Un chiffre revu à la baisse, puisque 62 candidats ont été investis par le (toujours pas exclu) président des Républicains, avec le soutien du Rassemblement national. Interrogé lundi soir, sur France 2 à nouveau, à propos du différentiel entre sa promesse de «80 candidats venus de LR», et les 62 finalement alignés sur la ligne de départ, Eric Ciotti a objecté que «l’essentiel, c’est [d’avoir] bâti cette alliance».
Mais au-delà du nombre, c’est aussi le profil des candidats, supposément venus de LR, qui interroge depuis quelques jours. Sur ce point, Eric Ciotti s’est voulu affirmatif, déclarant que «tous sont adhérents aux Républicains». Ce qui ne veut rien dire du tout. En effet, un proche d’Eric Ciotti confirme que l’adhésion aux Républicains était «un critère préalable à toute candidature», et donc qu’«il était impossible de candidater sans prendre de carte LR». Ce qui ne signifie pas que les candidats avaient leur carte… avant de devoir la prendre. De fait, certains s’étaient engagés en politique sous d’autres couleurs, quand d’autres n’avaient jamais milité.
Des candidats recrutés chez LR
Sur l’ensemble des 62 candidats, moins de la moitié – 26 – étaient d’ores et déjà engagés en politique sous l’étiquette des Républicains. Parmi eux, Eric Ciotti lui-même, la députée sortante Christelle d’Intorni, l’élu des Alpes-Maritimes Bernard Chaix, le président des Jeunes Républicai