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Les adolescents de l’internat éducatif de Nice étaient-ils volontaires pour apparaître dans l’opération de com de Gabriel Attal ?

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Lors de l’inauguration du dispositif devant les caméras, lundi 22 avril, une séquence, mettant en scène les adolescents face au Premier ministre, a été vivement critiquée. Amenant à poser la question du consentement des jeunes.
Gabriel Attal avec le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, de la ministre déléguée à l'Enfance, à la Jeunesse et à la Famille, Sarah El-Hairy (à droite) et le maire de Nice Christian Estrosi, au lycée du Parc Imperial à Nice, lundi 22 avril. (Valery Hache/AFP)
publié le 24 avril 2024 à 17h30
Question posée par Guillaume S., le 23 avril

Le Premier ministre a-t-il «utilisé» des adolescents «en difficulté», sans leur accord, pour mettre en scène son action devant les caméras ? Lors de son discours sur l’éducation du 18 avril, Gabriel Attal avait présenté l’internat comme une solution «avant qu’un jeune ne tombe vraiment dans la délinquance». Quatre jours plus tard, le Premier ministre s’est rendu à Nice (Alpes-Maritimes) pour visiter le premier internat éducatif, expérimenté à l’établissement du Parc impérial. Le lycée et collège accueille pendant les deux semaines de vacances scolaires 20 jeunes, 17 garçons et 3 filles, en situation de décrochage scolaire et /ou d’absentéisme. Le dispositif, expérimental, est une première. Agés de 13 à 16, les adolescents vont suivre des cours d’éducation civique, de sport, de cuisine ou encore apprendre la Marseillaise.

Leur premier jour, le lundi 22 avril, devait – à en croire le programme qui leur avait été communiqué – consister en une visite des locaux, une présentation de l’équipe encadrement, un «tra